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Le 25 novembre est la journée internationale de la lutte
contre la violence domestique. Malheureusement, cela n’est pas toujours respecté
et parfois même n’est pas considéré par certains pays où les violences envers
les femmes de tout âge sont encore permis.
Pour cela, le groupe Godllywood a décidé de faire la
différence et d’effectuer partout dans le monde, une marche intitulée
« Briser le silence ». Briser le silence pourquoi ? Parce
souvent, les femmes victimes de ce mode de traitement ont trop peur, trop honte
ou pensent même que c’est de leur faute, si bien qu’elles ne disent rien et
rester emmurées en elles-mêmes. Cela devient alors une souffrance interne que
personne ne connait. Mais c’est justement pour cette raison qu’une marche
suivie d’une conférence a été organisée par le groupe au sein de la FVKFM.
Mais en ce 24 novembre, ce ne sont pas seulement les
femmes qui ont protesté mais les jeunes, les hommes et même les enfants sont
venus en grand nombre à travers des pancartes et des banderoles.
Après la marche effectuée par plus de 800 personnes,
tout le monde s’est donné rendez-vous au Siège National de la FVKFM Andraharo
pour une conférence avec le Centre MIFOHAZA. Tour à tour, l’Evêque responsable
du travail d’évangélisation de la FVKFM, Madame le Ministre de la Décentralisation,
Ruffine Tsiranana, Mme Rakotoarivelo Kiki, juriste au sein du Centre Mifohaza
se sont relayés pour inciter et encourager ces femmes à sortir du silence et à
faire valoir leur droit. A ce titre, cette dernière a reçu personnellement
quelques femmes pour leur prodiguer conseils et orientations en fonction de
leur situation.
Plus particulièrement, l’épouse de l’Evêque a raconté
une partie de sa vie où elle a également été victime de violence et d’abus
sexuels. Ceci étant pour montrer aux femmes une seule chose : personne ne
peut effacer les peines et les blessures, seul Dieu le peut et si on se confie
totalement en Lui, on peut sortir de cette peine et de ce sentiment de
culpabilité.
Pour conclure, cette journée a été bénie et de
nombreuses femmes, venues pour la première fois, ont pu bénéficier d’un réel
soutien pour résoudre leur cas.